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Vayéra – Savoir attendre !

14 Nov, 2024 | Paracha

‘‘Tandis qu’il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. (Gen 18,1)’’ 

Lorsque l’homme veut s’introduire dans la sainteté, l’Autre côté (le côté du mal), correspondant aux Palais des échanges, se renforce et s’intensifie beaucoup contre lui. Plus l’homme se rapproche de l’entrée de la sainteté, plus les forces du mal se déchaînent dans une rare violence, à tel point que de nombreuses personnes qui s’étaient déjà retrouvées à proximité de la porte, firent demi-tour. Elles agirent ainsi, soit parce qu’elles ignoraient être à deux doigts de rejoindre la sainteté, ou bien parce que les forces du mal concentrèrent toutes leurs forces, tant et si bien qu’il leur parut très difficile de les briser. Cependant, en pareilles circonstances, l’homme véritablement pieux s’assoit et attend. Il stationne pendant de nombreux jours, à proximité de la porte de la sainteté. Bien que pendant ce temps, il s’attarde à proximité de l’entrée, en espérant et en souhaitant pénétrer plus en avant, alors que l’ardeur du mauvais penchant se renforce contre lui, en dépit de cela, il accomplit sa part, en demeurant assis, posté près de la porte de la sainteté. 

Il ne veut pas reculer en aucune manière. Ceci correspond à : « Il était assis à l’entrée de la tente », la posture assise étant en relation avec le fait de s’attarder, comme l’ont déclaré nos maîtres. « Dans la chaleur du jour » fait allusion à l’intensification de l’ardeur déployée par le mauvais penchant. Malgré tout, cet homme ne souhaite pas se laisser tromper : il pense sincèrement à son objectif éternel, et il ne revient en arrière en aucune façon, quoi qu’il advienne. Au contraire, il demeure assis, il attend et il s’attarde, à proximité de l’entrée de la sainteté, pendant de longs jours, le temps qu’il faudra. Bien qu’on ne le laisse pas entrer, alors que la journée est chaude, ce qui fait référence à l’ardeur du mauvais penchant qui le brûle beaucoup, en dépit de cela, il n’abandonne pas sa position. Il est assis et patiente, près de l’entrée de la tente des Tsadikim et des gens pieux, jusqu’à ce que du ciel, on ait pitié de lui. Ceci fait également écho au verset suivant : « Le jeune Yéhochoua bin Noun ne quittait pas la tente » (Likouté Halakhot Even haézer, Hilkhot Ichout 4,19). 

Rabbi Nathan fait ici allusion à un conseil très important dans le service de Dieu : étant donné qu’on ne sait pas exactement si l’on est, à un instant donné, sur le point de s’introduire par la porte de la sainteté, si l’on est face à des épreuves, on doit au contraire se renforcer au maximum, en se disant qu’on est sur le point d’atteindre le but, mais qu’on essaie de nous en empêcher… En réalité, tout cela a pour but de doper notre motivation et notre désir de franchir tous ces obstacles.

« Avant de se rapprocher du Tsadik, l’homme est alors au niveau de « leur cœur est saturé de graisse, etc », c’est-à-dire que le cœur de l’homme est bouché, ses oreilles sont fermées. Ses yeux, frappés de cécité, l’empêchent de voir la vérité et de s’éveiller au repentir, mais quand il s’attache aux Tsadikim et qu’il reçoit d’eux des recommandations, alors son cœur s’ouvre, ainsi que ses yeux et ses oreilles, il voit, écoute et comprend la vérité, et il parvient au repentir » (Likouté Moharan 5).

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