« Le sceptre n’échappera point à Yéhouda, ni l’autorité à sa descendance, jusqu’à l’avènement de Chilo (Machia’h) » (Vayé’hi 49,10).
Voici la prophétie de Yaakov Avinou lorsqu’il a béni Yéhouda en lui disant que de lui sortirait le Machia’h : « Le sceptre n’échappera point à Yéhouda, ni l’autorité (Mé’hokek) à sa descendance, jusqu’à l’avènement de Chilo ». « Mé’hokek » correspond à l’imprimerie. Et quand Yaakov a prophétisé que « Le spectre (Chevet) n’échappera point de Yéhouda », cela correspond à la tribu (Chevet) des scribes du niveau des livres saints de Torah. « Mé’hokek » est du niveau de l’imprimerie, et lorsque se dévoilera la sagesse de l’imprimerie dans le monde, alors ne s’annulera pas dans le monde, l’impression des livres d’Israël jusqu’à l’arrivée de Chilo, c’est-à-dire de Moché Machia’h. En effet par la multiplication des livres saints à travers la sagesse de l’imprimerie, la Torah ne sera jamais oubliée jusqu’à l’arrivé de Chilo (Likouté Halakhot Ya’in Nesser 3-6).
On doit énormément remercier Dieu car à la fin des temps, la technique de l’imprimerie se répandra universellement dans le monde [Comme on peut le voir actuellement où le développement de l’informatique a permis à chacun de posséder un ordinateur et une imprimante. Chacun est en mesure d’éditer des livres et de les publier]. Grâce à cela, les ouvrages de la sainte Torah se multiplieront à l’infini. La Torah parviendra à une grande perfection avec la Torah Écrite et la Torah Orale réunies. Ce qui représente l’étincellement du Machia’h dont l’âme sera à la fois celle de Moché et de David, qui symbolisent la Torah Écrite et la Torah Orale, dont dépend toute l’existence de la Torah (Otsar Ayira §5,6,7,10)

« Le fonctionnement de la presse consiste à rassembler les lettres et les disposer dans la matrice. Quand on écrit à la main des enseignements de Torah, on peut écrire qu’une seule lettre à la fois. Par contre, quand imprime, on peut assembler un grand nombre de lettres à la fois et imprimer d’un coup des pages entières. Le rassemblement des lettres correspond à celui des âmes qui mène à la révélation des enseignements de la Torah – chaque lettre est une étincelle d’âme. Imprimer les œuvres des Tsadikim équivaut donc à une révélation extraordinaire de la Torah. C’est pourquoi c’est une très grande mitsva de contribuer à financer l’impression de ces œuvres. On révèle ainsi la foi et la divinité dans le monde. Celui qui donne son argent à cet effet pourra briser son avarice et accéder au vrai repentir » (Likouté Halakhot, Kidouchin 3, 22-23).
Voici les dernières paroles que Rabbi Nathan adressa à ses disciples, en guise de testament :
« Vous devez rester unis dans une profonde amitié… Aujourd’hui circulent des milliers de livres hérétiques, et pourtant j’ai foi dans le fait qu’une seule page des livres de Rabénou effacera tout cela… C’est pourquoi je demande que votre préoccupation essentielle soit l’édition des livres, afin que s’accomplisse la parole : « Tes sources se répandront à l’extérieur ». Soyez forts dans l’argent, la volonté, et les efforts ! »