« Celui qui s’oppose au Tsadik Authentique, malheur à lui et à son âme ! Tel fut le dégât commis par Kora’h, comme nos maîtres l’ont enseigné, mais si l’homme bonifie ses actions, heureux est-il ! » (Otsar Ayira §6; 67-69)
C’est de là que découle également la controverse qui éclata avec Kora’h et tout son parti, lorsque le mauvais penchant se revêtit en eux, en les poussant à accroître leur prestige, car il s’agissait de personnages influents, d’individus renommés, et il instilla, dans leur cœur, le désir de s’opposer à Moché notre maître, que la paix soit sur lui. Moché constituait le principe, la racine et le fondement de toute la Torah sacrée, mais tout le comportement de ses opposants provenait de l’écorce d’Amalek.
Étant donné que tout le conflit mené par Amalek est dirigé contre la personne de Moché notre maître, dans le but de dissimuler et d’occulter son nom, c’est la raison pour laquelle Moché lui-même ne pouvait pas se battre contre lui de manière ouverte, car « un prisonnier ne peut pas se libérer seul de sa geôle ». C’est pourquoi, il ordonna à son élève Yéhochoua : « Sors combattre Amalek », car les élèves du Tsadik relèvent de Yéhochoua : ils doivent s’efforcer, par tous les moyens possibles, de publier et d’accroître le nom saint et redoutable du vrai Tsadik dans le monde. C’est précisément par les élèves qu’on peut connaître la grandeur du Tsadik, tout cela grâce au pouvoir du Tsadik lui-même qui relève de Moché, ce à quoi fait écho le verset : « Lorsque Moché levait sa main ». En dépit de cela, la guerre elle-même, dont l’enjeu est de diffuser et d’accroître de manière concrète le nom du Tsadik, doit être menée par les élèves, l’aspect de Yéhochoua. Du fait que toute la guerre menée par Amalek dans chaque génération, consiste à occulter le Nom divin, ce qui renvoie au nom du vrai Tsadik, c’est pourquoi l’Éternel ordonna d’effacer le nom et le souvenir d’Amalek. Nous avons ainsi entendu de Rabénou, qu’à Pourim, il œuvra une fois à rectifier le dommage occasionné par Kora’h, car la soumission de l’écorce d’Amalek à Pourim, ainsi que le Tikoun lié au dégât causé par Kora’h qui s’opposa à Moché, relèvent tous d’une même notion (Ostar Ayira §8; 9-12).
