« Le Tsadik est la vitalité du monde et toute l’abondance de tous les univers dépendent de lui. » (Amoud Hatsadik).
« Ce seront sept années de famine. » (Gen 41,27)
Toutes les abondances et toutes les bénédictions proviennent du Tsadik qui est la source de toutes les bénédictions et de toutes les abondances. Il soumet et il supprime la honte de la faim. En effet, quiconque ne se rapproche pas du point sacré qui n’est autre que le Tsadik de vérité, est éloigné de la bénédiction. Les « sept années de famine » se renforcent alors contre lui, mais grâce au Tsadik qui correspond à Yossef, cette situation est rectifiée. De même, toute la vitalité émane principalement du Tsadik qui relève du « Vivant des mondes », et sans lui il n’existe aucune vitalité dans ce monde.
En effet, le Tsadik annule tous les amours déchus qui relèvent de la honte, la brisure du cœur, l’Autre côté, à D.ieu ne plaise, et il draine la vitalité dans le monde, il régénère et répare ce qui a trait à la brisure des récipients, il supprime le côté de la mort qui provient de cet événement comme on le sait. Le Tsadik est en effet la source de la vie et de tout Israël.
Même si chaque juif possède en lui un point positif qui relève du Tsadik, comme il est écrit : « Ton peuple n’est composé que de Tsadikim », en dépit de cela, il lui est impossible de recevoir l’abondance et la bénédiction de manière totale, en supprimant la honte de la faim qui représente l’animalité, l’aspect des amours déchus qui règnent sur le cœur, d’où provient essentiellement l’appétit insatiable. Il est impossible de l’éliminer si ce n’est grâce au Tsadik qui englobe en lui la racine des âmes d’Israël. Au départ, tout le monde doit recevoir de lui, mais par la suite, chacun capte une illumination en provenance du point de son prochain. Enfin, chacun doit éveiller et faire briller son propre point positif, en recevant une illumination et une stimulation de celui-ci, par un éveil intérieur. (LH Ora’h Haïm, Hilkhot Birkat hamazone 3,2-3)
A cause du mal contenu dans la passion de l’argent qui relève des « sept années de famine », toute l’abondance et la richesse dont D.ieu avait gratifié l’homme, sont englouties et oubliées ; le fait qu’il ait été riche ne se remarque plus du tout, et il est rempli d’inquiétude, comme lorsqu’il démarra dans la vie, et bien plus encore, selon : « Celui qui multiplie les biens matériels accroît les soucis ». La rectification se fait uniquement grâce au Tsadik de la génération qui relève de Yossef : la réparation de la passion de l’argent se fait principalement grâce à lui. Il donne un conseil aux riches afin qu’ils soient sauvés des « sept années de famine », de cet appétit insatiable pour l’argent, parce qu’ils donneront la charité aux pauvres de la ville, et grâce à cela ils seront sauvés du désir éprouvé pour l’argent, leur richesse subsistera et ne disparaîtra pas, à Dieu ne plaise. (Likouté Halakhot Birkat hamazone 4,17).
« Il existe un Tsadik qui est unique, le point de vérité de tous les mondes, qui est aussi la base, et tout provient de lui, il englobe tous les Tsadikim, car il est la racine des âmes du peuple d’Israël » (Likouté Moharan 70).
