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Lag Baomer: La rencontre extraordinaire entre Rabénou et Rabbi Chimon Bar Yo’haï

15 Mai, 2025 | Fêtes de l'année

Durant son séjour en Israel (année 1798), Rabbi Na’hman décida de se rendre à Mérone, pour aller prier sur la tombe de Rabbi Chimon Bar Yo’haï, l’auteur du Zohar. Il conseilla aux jeunes gens qui l’accompagnaient de prier et d’étudier le Zohar, ce qu’ils firent tous avec une grande ferveur. Il dit que la simple lecture du Zohar, créé le désir d’étudier les autres ouvrages sacrés, car le langage du Zohar incite beaucoup l’homme à la dévotion.

 Il médita sur le tombeau dans un état d’esprit très particulier. Il essayait de prier mais quelque chose ne lui convenait pas ; il n’arrivait pas à se concentrer. Du Ciel, on lui montra une petite ouverture près du caveau. Il s’y engouffra. Il vit des escaliers qu’il emprunta et il se retrouva en haut d’une grotte. Il avait entendu dire que beaucoup étaient rentré dans cette grotte mais que personne n’en était ressortit.  Il continua à descendre pour se retrouver juste à l’endroit où reposait le corps pur et saint du redoutable Rabbi Chimon bar Yo’haï.

 — Qui ose s’approcher devant moi ? s’écria Rabbi Chimon.

 Rabénou s’exclama : 

 « Je m’appelle Na’hman, le fils de Sim’ha et de Feigé et c’est moi qui suis entré dans cette grotte sacrée. Je suis un tel Tsadik, parce que tous les êtres dépendent de moi. J’ai servi de garant au Saint béni soit-Il, alors que les mondes n’avaient pas encore été créés pour les âmes d’Israël. J’ai accepté de plein gré, à la fin des temps de les rapprocher de l’Éternel qui a créé le ciel, la terre et toutes leurs milices en six jours, et elles connaîtront un renouvellement complet dans l’avenir.  Je suis le Na’hal Novéa Mekor ‘Hokhma (le fleuve qui jaillit, une source de sagesse), et même l’ange, un saint qui descend du ciel puise chez moi ! C’est-à-dire que même toi tu puises chez moi ! »

Rabbi Chimon fut transporté par cette réponse, et il demanda : 

 — Mi Ron – qui chantera ?

 — Ani Ron – je chanterai ! répondit Rabénou.

Notre saint Maître saisit alors la harpe aux 72 cordes et se mit à entonner le Chant Nouveau, qui englobe la louange portant sur les Dix sortes de mélodies dont se servit le roi David pour composer le livre des Psaumes. Ce Chant est celui qui sera entendu dans le futur. Cette sainte mélodie contenait dès les premières notes, tous les Tikounim accomplis de leur vivant par tous les Tsadikim de toutes les générations ; et après leur disparition physique soit de mort naturelle ou en se sacrifiant pour la sanctification du Nom divin, depuis la génération du premier Homme (Adam Harichone) jusqu’au Machi’ah. Toutes ces rectifications constituent le remède ultime de la Princesse.

— Qui gémit ici ? demanda Rabbi Chimon.

 — C’est Ra’hel qui pleure devant la grandeur de mes enseignements. La Chékhina se lamente sur ses enfants, car mes enseignements ne sont pas encore dévoilés, et pour cela Israël reste toujours en exil ! s’exclama Rabbi Na’hman (Si’hot Vessipourim) 

Ensuite Rabénou appela alors le Machia’h, les sept Bergers (Avraham, Yits’hak, Yaacov, Moché, Aaron, Yossef et David) et encore d’autres Tsadikim et tous se mirent à danser.

Depuis l’époque où le Temple fut détruit, il n’y eut une telle joie devant le Saint béni soit-Il. Ensuite notre saint Maître s’apprêta à partir, et tous allèrent le raccompagner. On lui remit des cadeaux et des présents, etc.

 Rabénou remonta alors de la grotte et rencontra son serviteur Rabbi Chimon à qui il dit plusieurs fois : « Heureux es-tu… »

 Durant la nuit, tous étudièrent le Zohar, sauf Rabénou qui restait silencieux mais joyeux. Au lever du jour, il mit son Talith et ses Téfilin et pria durant plusieurs heures d’affilées.

Nous pouvons crier mille fois Achrénou d’avoir un tel Rabbi et d’avoir mérité le Chant Nouveau « Na Na’h Na’hma Na’hman Méouman », dévoilé dans notre génération par Rabbi Israël Odesser.

‘Hag Saméa’h !
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