« Yits’hak la conduisit dans la tente de Sarah sa mère. » (‘Hayé Sarahh 24,67)
Rachi explique que Rivka était semblable à Sarah : tant que celle-ci vivait, la lumière qu’elle allumait brillait pendant une semaine, d’un vendredi à l’autre. Il en fut de même pour Rivka. Notre maître explique qu’il existe des luminaires de lumière et à l’opposé, des luminaires de feu. Lorsque ces derniers sont soumis, ce sont les luminaires de lumière qui se mettent alors à briller. Cette notion est à rapprocher de la lumière allumée en l’honneur du Chabbat. En effet, c’est durant ce jour que les luminaires de lumière se dévoilent, car le Chabat constitue le Nom du Saint béni soit-Il. C’est pourquoi il y a alors une Mitsva d’allumer une lumière, parce qu’elle correspond aux luminaires de lumière. A l’époque des Matriarches, on voyait cela au sein de la matérialité : la lumière du Chabat revêtait l’aspect des luminaires de lumière. C’est la raison pour laquelle la flamme restait allumée d’un Chabat à l’autre, ce qui est en rapport avec la soumission des luminaires de feu et la suprématie des luminaires de lumière. (Likouté Halakhot 4).
Rabbi Nathan disait : «Quand les femmes juives allument les bougies du Chabat, elles doivent se rappeler que, de même qu’elles allument les lumières du Chabat, de même la lumière de Rabbi Na’hman doit illuminer tous les mondes».
« Aujourd’hui nous devons dévoiler la lumière de Rabénou dans le monde car il est le Rabbi de toute la Torah et de tous les Tsadikim. Dévoiler dans le monde de telles merveilles, une telle sagesse, une telle vérité qui n’a encore jamais existé, c’est cela Rabénou ! Il est la clé de tout. Le mauvais penchant verrouille mais Rabénou ouvre ! Il ouvre toutes les portes de la Téchouva et des réparations. Toutes les clés sont en sa possession et avec une seule clé, il dévoile toutes les lumières. Un tel prodige n’a encore jamais existé dans le monde. » (Paroles de Rabbi Israël).
Le vrai Tsadik symbolise le « Maître» qui règne sur le monde, ainsi que sur la « Maison de Hachem », c’est-à-dire le Temple. Le Tsadik diffuse la lumière sur le Temple et sur le monde entier parce qu’il en est lui-même la lumière, la splendeur, la beauté et la grâce… En effet il existe deux types d’illuminations : celle de la lumière et celle du feu. La lumière se réfère aux Tsadikim qui par leurs enseignements illuminent l’univers, alors que le feu se réfère aux faux dirigeants qui détruisent le monde. Et quand la lumière brille, elle atténue le feu. Mais la disparition des Tsadikim – symbolisant la lumière – entraîne la propagation du feu, c’est-à-dire la prise de pouvoir des faux dirigeants (Likouté Moharan 67). Ainsi la mort d’un Tsadik conduit à un accroissement de la sorcellerie et de la magie noire qui provoquent des incendies.
« אור/Lumière » développé comme suit : « Alef, Vav, Rech » a la même guématria (634) que « Na’hal Novéa Mékor ‘Hokhma» + ses 14 lettres + 1 pour l’ensemble (Korvé Or).
«אור הצדיק /Lumière du Tsadik » a la même guématria (416) que « Rabénou Na’hman». (AG).