Les jours de ‘Hanouca sont des jours de gratitude et de louanges, ce qui est l’essence des délices du Monde Futur. Ils permettent à la lumière de la vérité de briller. Nous pouvons ainsi prier en toute sincérité et apprendre réellement la Torah de la bouche du vrai Tsadik (Likouté Etsot ‘Hanouca).
Grâce à la lumière sacrée, prodigieuse et redoutable de ‘Hanouca, nous attirons sur nous la lumière du Tsadik de vérité, qui a déjà amené la délivrance dans sa perfection, laquelle se produira de manière concrète par l’intermédiaire de notre juste Machia’h (Ibé Hana’hal 1,36).
Tel est le sens des huit jours de ‘Hanouca au cours desquels on attire et on allume la lumière cachée (Or Aganouz) qui permettait de voir d’un bout à l’autre du monde. À savoir ce renouvellement du monde, depuis le début de la Création inclus dans les sept jours représentés par les sept jours de la construction, les sept jours de la création du monde. On mérite alors, de cette manière, de renouveler le monde à venir, de l’ordre du huitième jour. Ainsi, même à présent, alors que la lumière est enfouie, on la reçoit de là-bas, par la foi que les Tsadikim font descendre sur nous. Car ils possèdent l’esprit saint, ayant réussi à puiser dans cette lumière cachée, représentée par la lumière de ‘Hanouca. C’est la raison pour laquelle il y a trente-six bougies pour les huit jours de ‘Hanouca, correspondant aux trente-six Tsadikim de chaque génération (Likouté Halakhot Kavod Rabbo 3).
En effet, grâce à la lumière cachée (Or Aganouz) que Dieu a créée lors des sept jours de la création du monde, on pouvait voir du début du monde jusqu’à son extrémité. Autrement dit, par cette lumière cachée, on pouvait voir et atteindre le monde d’un bout à l’autre. À savoir d’un bout, correspondant au renouvellement du monde, au commencement de cette Création, jusqu’à l’extrémité de l’autre bout correspondant au renouvellement du Monde à venir. Car l’un dépend de l’autre. Or, Dieu vit qu’il valait mieux ne pas se servir de cette lumière et Il l’enfouit pour les Tsadikim au Monde futur. Par conséquent, personne ne peut aujourd’hui atteindre cette lumière cachée sauf les Tsadikim qui reçoivent des prophéties et l’Esprit saint à partir de cette lumière.
Grâce à l’allumage des lumières saintes de Hanouka qui provient de la lumière du Machia’h, en rapport avec la vraie Téfila de Dieu, ceci a pour effet de rectifier et de purifier le sang de l’homme, ce qui lui permet de développer une audace de sainteté, et non le contraire. C’est ce qui est rapporté dans les écrits du Arizal : les mots « Allumer le Ner de ‘Hanouca/ Léhadlik Ner ‘Hanouca » composent le Nom sacré « Na’HaL ».

Rabbi Na’hman a déclaré que c’était lui le « Na’hal Novéa Mékor ‘Hokhma », c’est-à-dire le Fleuve Jaillissant Source de Sagesse, et qu’il pouvait nous purifier de toutes nos impuretés.
Lumière en hébreu « Or » développé comme suit : « Alef, Vav, Rech » a la même valeur numérique de 634 comme « Na’hal Novéa Mékor ‘Hokhma » avec ses 14 lettres plus l’expression elle-même. (Korvé Or).
« Le Or Aganouz est une lumière bien plus élevée que toutes les lumières de la Création et elle est représentée par Rabénou, le dirigeant authentique notre génération et de toutes les générations qui suivront. » « Rabénou Hakadoch est la lumière du monde et de tout Israël » (Paroles de Rabbi Israël).
En effet, l’allumage des flammes de ‘Hanouca consiste surtout à épancher la lumière de la connaissance sacrée du Tsadik authentique, également tout en bas, à tous les niveaux inférieurs, en leur dévoilant que toute la terre est remplie de Sa gloire, en les stimulant et en les éveillant tous vers le Créateur. C’est la raison pour laquelle on a l’usage d’allumer les lumières de ‘Hanouca à une hauteur inférieure à dix Téfa’him (80 cm). (Likouté Halakhot – ‘Hanouca 7)