📦 LIVRAISON GRATUITE en France à partir de 49€ de commande.

Chémot – Celui qui a refusé de son vivant de s’attacher au Tsadik doit être réincarné

16 Jan, 2025 | Paracha

« Pendant six jours tu feras tes travaux, et le septième jour tu chômeras, afin que que ton bœuf et ton âne se reposent. » (Ex 23,12) 

Il existe des âmes qui se réincarnent dans les animaux domestiques et les bêtes sauvages, ainsi que l’a affirmé le Baal Chem Tov de mémoire bénie: « On mange des êtres humains, on boit des êtres humains et on chevauche des êtres humains, car il y a partout des étincelles d’êtres humains, et l’immense pitié qu’il convient d’éprouver à leur sujet est incommensurable ». En effet, même en ce qui concerne l’âme d’un homme qui se revêt dans le corps d’un être humain, quand le souffle de folie prend l’ascendant sur lui ainsi que des désirs animaux, il est totalement impossible d’évaluer la pitié dont il est l’objet, car il est réellement un animal à apparence humaine. Ceci est vrai à plus forte raison lorsque ces transgressions le dominent tant, au point d’en arriver à se réincarner réellement dans un animal: il y a là certainement matière à s’apitoyer davantage. La Torah a ainsi mis en garde: « Tu ne muselleras pas le bœuf pendant qu’il foule le grain », afin de le laisser manger pendant qu’il travaille, ce qui renvoie à la notion de servitude, d’animalité et d’absence de sagesse (Da’at). Étant donné que l’homme peut accéder à une illumination de la volonté au moment du repas – car le gagne-pain et la nourriture proviennent, à leur racine, des mains situées dans la mer de la sagesse, éclairées par les lumières environnantes (Makifim), ces derniers étant en rapport avec l’illumination de la volonté – il sera ainsi susceptible de faire descendre un certain scintillement en provenance de l’illumination de la volonté, même sur l’âme de l’homme réincarné dans un animal, au moment où celui-ci se nourrit. C’est là ce qu’ont déclaré nos maîtres: « Nous déduisons le cas du bœuf mentionné dans le verset ‘Tu ne muselleras pas’ à partir du bœuf du Chabbat », car le repos de l’animal au cours du Chabbat est également dû à une illumination de la volonté qui s’épanche, en ce jour, dans une si grande intensité, au point qu’il faut amener un certain scintillement de cette dernière également sur les âmes réincarnées dans des animaux, comme il est dit: « Afin que ton bœuf et ton âne se reposent ». (Likouté Halakhot sékhirout po’alim 2,4)

Kitsour Likouté Halakhot (Disponible sur notre boutique)

Tout le monde a l’obligation de connaître le Tsadik, car celui qui ne le connaît pas dans ce monde doit être réincarné, encore et encore, jusqu’à ce qu’il le connaisse. Le Arizal enseigne que si un homme n’a pas accompli de son vivant une Mitsva déterminée, il doit être réincarné pour l’accomplir (Intro. Chaar Hamitsvot). Ainsi celui qui a refusé de son vivant de s’attacher au Tsadik doit être réincarné, car ce n’est que par l’intermédiaire du Tsadik que ses dévotions peuvent être élevées. Et l’âme de Moché apparaît à chaque génération pour permettre à une personne de s’attacher à lui. (Amoud Hatsatdik 7)

Rabbi Na’hman affirmait qu’il fallait être prêt à accepter toutes sortes de punitions afin d’éviter la réincarnation, parce qu’il n’y a rien de plus facile que de refaire ses anciennes fautes, et d’être de nouveau exposé au danger de ce monde avec toutes ses vanités. Rabbi Nathan ajouta cependant par la suite :  « Malgré tout, si j’étais sûr qu’au moins une fois dans ma vie j’aurais l’occasion de me rendre sur la sépulture deRabbi Na’hman pour y prier, je choisirai d’être réincarné ! « 

Shabbat Shalom !
Mon Panier0
Il n'y a pas d'articles dans le panier !
Continuer les achats
0