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Bo – Seul Rabénou peut entrer dans l’Espace Vacant

30 Jan, 2025 | Paracha

L’Éternel dit à Moché : « Rends-toi chez Pharaon… » (Chémot, 10 :1-2-4)

Le Saint béni soit-Il créa le monde en raison de Sa miséricorde, car Il souhaita dévoiler Sa Miséricorde. Et si la création du monde n’avait eu lieu, à qui aurait-Il montré Sa Miséricorde ? Il créa donc toute la création, depuis le commencement du monde de l’Emanation jusqu’à l’extrémité du point central du monde matériel, afin de montrer Sa Miséricorde. 

Et lorsque Dieu s’apprêta à créer le monde, il n’y avait d’endroit où le créer, tout étant (encore) Infinité. Il contracta donc la Lumière (infinie de Sa Présence) sur les côtés, et cette contraction donna lieu à un Espace vacant (de Sa Présence). Et à l’intérieur de cet Espace vacant, furent créés les jours et les mesures (dont le temps et l’espace), ce qui constituent la création du monde (Ets ‘Haïm). L’Espace vacant était en fait nécessaire à la création du monde, car il n’y aurait sans Lui d’espace permettant de créer le monde.

C’est pourquoi : « Dieu dit à Moché » – c’est précisément Moché qui doit se rendre chez Pharaon, symbole de l’Espace Vacant, car nul n’a le droit d’y pénétrer, hormis Moché, car il est en effet impossible d’y trouver le Saint béni soit-Il. 

Il en ressort donc, qu’en toute chose créée à l’intérieur de l’Espace vacant, existe une contraction de Sa Miséricorde : le Saint béni soit-Il contracta Sa Miséricorde et créa telle chose, selon une forme et une structure spécifiques, conformément au plan de Sa Miséricorde, selon ce que la mesure de Sa Miséricorde décréta que cette chose soit. 

« … que J’ai opérés en Egypte … » que Rachi interprète au sens de : « J’ai joué », car J’ai créé dans ce monde un rire, un jeu, que sont les forces négatives qui s’immiscent à la sainteté, à l’image de quelqu’un qui dans sa mimique, joue et prend le rôle d’un autre personnage, car elles sont semblables à un singe qui joue et imite l’homme. Tout ceci de laisser un libre choix à l’homme. (Likouté Moharan 64)

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Rabbi Na’hman affirmait que des questions sur Dieu existeront toujours, questions qu’on ne peut comprendre, parce que s’il n’en existait pas et si tout relevait de notre compréhension rationnelle, sans mystères, il n’y aurait pas de différence entre la compréhension de Dieu et la nôtre [ce qui est impossible]. Il est donc indispensable qu’il y ait de grandes questions sur Dieu, car Ses voies et Sa conduite sont infiniment éloignées de notre compréhension… (Likouté Moharan II , 52).

En effet, il existe des questions insolubles. Quiconque essaiera de leur trouver une réponse en soulèvera d’autres plus complexes, jusqu’à ce qu’il s’égare dans le labyrinthe de questions – réponses qui vont au-delà du temps ; car de telles questions procèdent de l’Espace vacant. 

C’est pour cette raison que Rabbi Na’hman déclara qu’il était même interdit d’étudier des livres qui revêtent un aspect philosophique, car ils contiennent des affirmations erronées. Il dit que tous ces ouvrages se basent sur les concepts d’Aristote et d’athées célèbres de la période du Talmud ou qui l’ont précédée. Quand les maîtres de la Michna et du Talmud interdisaient leur étude, ils visaient précisément ces œuvres hérétiques.

Le fait que Rabénou lui-même étudiait de temps à autre des ouvrages philosophiques, se rapporte au concept du périple des enfants d’Israël dans le désert, l’endroit où agissent les forces du mal. Le Zohar révèle que les enfants d’Israël errèrent dans le désert afin d’écraser ces forces. C’est la raison pour laquelle Rabénou décida d’étudier ces œuvres – qui représentent le désert, c’est à dire l’Espace vacant – pour « anéantir » ces forces par la pureté de sa pensée.

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