» Or, la manne était comme de la graine de coriandre, et son aspect comme l’aspect du bdellium. » (Béhaalotékha 11, 7)
« Il est aussi difficile de gagner sa vie que de fendre la Mer Rouge » (Pessa’him, 117a). Tout comme nous sommes incapables de fendre la Mer Rouge, nous ne pouvons espérer avoir le plein contrôle de nos revenus. Ainsi qu’il est aisé à Dieu de fendre la Mer Rouge, de même il Lui est facile de pourvoir à nos besoins. Nous n’avons besoin que d’un peu de foi ! » (LM 23).
Pour celui qui croit, recevoir sa subsistance quotidienne, c’est comme recevoir la manne céleste. Il n’a qu’à avoir confiance, et le Ciel la lui enverra. Il se contente ainsi de ce qu’il reçoit et n’en demande pas davantage. Cependant l’individu qui désire plus qu’il ne reçoit, ruine sa vie par son désir de richesses, car il ne reçoit aucune manne du Ciel (Nétitath yadaïm lis’oudah 6, 85).
« La prière peut changer un décret » (Roch Hachana, 17b).
Si l’on veut accroître honnêtement ses revenus, l’on doit passer son temps à prier, réciter des Psaumes et se tourner vers Dieu. Confions-Lui nos besoins en les expliquant. Une prière sincère est en mesure de modifier tout décret de perte d’argent… Un commerçant qui ne s’en remet pas à son Créateur peut facilement se fourvoyer dans ses transactions financières ». On ne met jamais assez l’accent sur l’importance qu’il y a de prier Dieu, d’implorer Son assistance dans les affaires et les investissements, et Sa protection contre tout acte susceptible de léser quelqu’un dans ses intérêts, etc…
Toutes nos activités doivent être entreprises avec honnêteté et intégrité. La Torah recommande de veiller scrupuleusement à la justesse des balances, aux poids et aux mesures. Le mensonge, la fourberie et le vol sont expressément interdits. il faut surtout veiller — même si l’on est perdant — à respecter sa parole. En effet, un commerçant qui croit en Dieu et Lui fait confiance ne cherchera pas à décrocher une vente forcée, par un léger mensonge. Il devra se dire: « Même si je rate cette vente, Dieu m’enverra d’autres clients. En attendant, je ne vais pas trahir ma conscience pour de l’argent! » (Likouté Etsoth — Bita’hon).
Quelques Ségoulot pour s’enrichir:
• Distribuer le Maasser (le dixième des revenus) à des érudits en Torah (Brakhot 42).
• Se procurer un beau verre de valeur pour le Kidouch (‘HM. 577).
• Posséder à la maison le Likouté Moharan de Rabbi Na’hman de Breslev (‘HM..).
• Raconter des histoires du Baal Chem Tov le samedi soir après la Havdala (Beer Maïm).
• Avant d’aller au travail, toujours donner la Tsédaka (SA.).
• Mettre un bout d’Afikomane (Séder de Pessa’h) dans son sac durant toute l’année (Irouvin 18).
• Verser de l’eau abondamment pour la Mitsva du lavage des mains (Nétilat Yadaïm) (Chabat 92).
• Réciter la Bénédiction du repas lentement, et avec ferveur (‘Hidah).
• Toujours honorer le pain et de ne pas jeter de miettes par terre (‘Houlin 105).
• Ne jamais se mettre en colère (LE).
• Être pudique (SA.).
• Honorez vos femmes et vous deviendrez riches (SA.).
• Un « oui » doit rester un « oui » et un « non » un « non ».
• Voici des choses qui appauvrissent : retarder le paiement de ses ouvriers, refuser de payer leur salaire, ne pas se laver les mains avant de manger, et les insultes qu’une femme lance à la face de son mari (Soucca 29. Chabat 62).
