Rabénou dévoila que Bil’am était la Klipa qui s’en prenait à l’intégralité de la Torah que nous a transmis Moché Rabénou, car le ‘B’ de son nom (Beth en hébreu) est la première lettre de la Torah qui commence par «Béréchit», le ‘L’ (Lamed en hébreu) est la dernière lettre de la Torah qui finit par le mot « Israël », le ‘A’ (A’yin en hébreu) correspond aux 70 facettes de la Torah, le ‘M’ (Mém en hébreu) correspond aux 40 jours pendant lesquels Moché a reçu la Torah dans les Cieux ; tout ceci est enseigné dans la Torah 36, « Mes ennemis se rapprochent ».
On voit que la dureté de l’écorce impure de Bil’am était telle qu’il voulait cacher et voiler les merveilles redoutables et incomparables de toute la sainte Torah, qu’elles soient dévoilées ou secrètes, du Beth de « Béréchit », au Lamed. Il voulait occulter tous les secrets incroyables que commencèrent à dévoiler les Tanaïm et les Tsadikim qui leur succédèrent à faire dresser les cheveux de l’homme, en voyant que le souffle divin les imprégnait, car il est impossible d’inventer de pareilles choses avec une intelligence humaine. Ils commencèrent à dévoiler le début des 70 facettes, tout ce que Moché reçut pendant 40 jours, cela à 3 reprises, « Sans manger de pain ni boire d’eau » (Chémot 34,28).
On n’a jamais entendu une pareille chose, qu’un homme puisse atteindre une sainteté telle, qu’il puisse rester 40 jours de suite sans boire ni manger, et toutes ces merveilles et ces prodiges, « Toutes ces imposantes merveilles, que Moché accomplit » etc. (Dévarim 34,12), tout, absolument tout Bil’am et ses semblables voulaient cacher et renier en expliquant tout cela suivant la philosophie des grecs, Aristote et ses amis, que leurs noms soient maudits. Tout cela représente Bil’am qui vient se dresser contre toute la Torah et ses explications, car il représente le front du serpent, l’origine des philosophes.
C’est la raison pour laquelle quand Balak vit qu’Israël résistait au-delà des lois naturelles, puisque même lui ne réussit pas à les vaincre, il alla demander l’aide de Bil’am, le front du serpent, l’origine des philosophes. Peut-être qu’avec sa force il arriverait à les vaincre, que Dieu préserve. C’est ce qui est indiqué dans les saints écrits, que la force de Balak venait de l’impureté de son corps, tandis que la force de Bil’am ne venait que de sa bouche. Car Balak correspond aux bêtes malfaisantes qui tirent leur force des perversions du corps, par lesquelles ils instaurent leur hérésie dans le monde pour l’attirer entièrement dans leurs passions physiques abjectes.
Bil’am était bien plus pervers et intelligent que cela, en cachant complètement sa dépravation absolue. Toute sa force résidait dans ses paroles car il était expert en magie et en sorcellerie par sa connaissance des noms impurs. Toute la connaissance des philosophes et les scientifiques d’aujourd’hui provient de lui.