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Chela’h Lekha – Le Feuillet de Rabénou

19 Juin, 2025 | Paracha

« Une  terre  qui  mange  ses habitants » (Bamidbar 13:32).

Lorsqu’on se rapproche du Tsadik, même si l’on ne reçoit absolument rien de lui, cela reste très bénéfique, et la simple émouna que l’on met dans le Tsadik sert au service de Dieu, béni soit-Il.

Le processus naturel de l’alimentation est de transformer la nourriture consommée en celui qui l’a consommée. Ainsi par exemple, lorsqu’un animal mange un végétal tel que des herbes, les herbes se transforment en animal lorsqu’elles pénètrent dans ses entrailles. Il en va de même de l’animal pour l’homme : lorsque l’homme mange un animal, l’animal se transforme en homme. 

Ainsi, en tout endroit où pénètre la nourriture et se répartit dans les organes, celle-ci se transforme en la réelle nature du membre dans lequel elle a pénétré. Ainsi par exemple, la partie de la nourriture qui entre dans le cerveau se transforme en cerveau, celle qui entre dans le cœur se transforme en cœur et ainsi de suite pour tous les autres membres.

Autrement dit, lorsque l’on est attaché au Tsadik et que l’on a la émouna en lui, ce qui correspond à la Terre (d’Israël), on est alors consommé par le Tsadik, et donc transformé en la nature du Tsadik véritablement.

Cependant, l’essentiel dépend de la volonté. Si l’on éprouve une très forte volonté de se rapprocher de Dieu béni soit-Il et de Le servir, mais que l’on éprouve seulement des difficultés à briser les désirs de son corps, alors le rapprochement et la émouna dans les Tsadikim deviendra le processus de la nourriture par lequel il sera consommé en le Tsadik, autrement dit, transformé en sa nature. 

Cependant, si l’on n’éprouve aucune volonté à servir Dieu, se rapprocher des Tsadikim ne sera d’aucune utilité. On correspondra à de la nourriture qui ne se transforme pas en celui qui mange. Ainsi par exemple, si l’on consomme de la nourriture que la nature ne supporte pas, elle ne saura être digérée, et ne se transformera pas en celui qui la mange. Le corps la vomira tout simplement. En l’occurrence, il s’agit véritablement de cette notion, car on ne sera pas du tout consommé par le Tsadik, quand bien même est-on proche de lui, car le Tsadik ne pourra le supporter et le vomira. (Likouté Moharan 129).

« אֶרֶץ/Erets » écrit de façon développé comme suit : « Alef, Rech, Tsadé » a la même guématria (715) que le mot « Na’hman » écrit en lettres pleines «‭ ‬נון‭, ‬חית‭, ‬מם‭, ‬נון » + ses 4 mots et 1 pour l’ensemble (Kokhvé Or).

Ainsi la Terre d’Israël correspond au Tsadik, et lorsque l’on s’annule à Rabbi Na’hman, en s’attachant à lui et en faisant ses conseils, alors nous sommes « mangé » par lui et intégré dans son corps. Nous devenons ainsi une partie de Rabénou.

Shabbat Shalom !
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