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Péssa’h Chéni: Il y a toujours un espoir…

10 Mai, 2025 | Fêtes de l'année

À l’époque du Temple, toute personne qui était impure au moment du Korban Pessa’h (sacrifice de l’agneau pascal), le 14 Nissan, ou qui se trouvait à cette date éloignée de Jérusalem, ou qui pour toute autre cause fortuite, voire par oubli, n’avait pas accompli le devoir de sacrifier l’agneau pascal le 14 Nissan, le faisait le l4 Iyar dans l’après midi (Nomb. 9, 10). Cette fête prit par la suite le nom de « Pessa’h Chéni » parce qu’il est célébré le deuxième mois. 

Lorsque dans le désert vint pour la première fois le mois de Nissan, Moché répéta aux Enfants d’Israël le détail des Lois de Pessa’h. Il mentionna aussi l’interdiction pour celui qui est impur, d’apporter un Korban Pessa’h. Un groupe de personnes se présenta alors devant Moché et Aaron pour formuler une plainte:« Nous sommes impurs car en qualité de délégués du Peuple d’Israël, nous gardons et portons le cercueil de Yossef. Devrions-nous être privés du Korban Pessa’h parce que nous faisons cette Mitsva pour la communauté? » (Chemot Raba 20).

« Nous ne demandons pas à être autorisés à manger du Korban Pessa’h. Nous voulons seulement savoir si un Cohen peut apporter le sacrifice en notre faveur, et faire l’aspersion de son sang. »

Moché répondit: « Vous êtes des hommes d’exception. Aussi suis-je certain que l’Eternel m’accordera la réponse à votre requête. Permettez-moi de me rendre au Michkan pour Lui parler » (Sifri).

L’Eternel répondit à Moché: « Si un Juif, pour une raison valable, ne peut offrir le sacrifice de Pessa’h (par exemple, s’il est impur ou s’il est loin du Sanctuaire), il offrira un mois plus tard un sacrifice de substitution, le quatorze du mois d’Iyar. Il observera alors toutes les lois du sacrifice de Pessa’h. Il l’égorgera au soir du quatorzième jour d’Iyar, et le mangera dans la nuit, avec la Matsa et le Maror. Cependant, pour ce deuxième Pessa’h Chéni, il ne lui sera pas nécessaire d’enlever le ‘Hamets des lieux qui lui appartiennent, comme il doit le faire lors du véritable Pessa‘h, et il ne lui sera pas nécessaire non plus de s’abstenir de travailler. »

Ces gens exprimèrent le désir de participer à cette Mitsva, mais ils étaient inaptes. C’est leur négligence qui les avait éloignés du reste des Hébreux et les avait empêchés de participer au sacrifice de l’agneau pascal. Ils ne désespérèrent cependant pas et allèrent voir Moché : «Nous sommes conscients de notre impureté», lui dirent-ils; «mais nous voulons tout de même offrir un sacrifice à Dieu. »

Tout Juif, devrait ainsi agir. Il devrait aller voir le Tsadik de sa génération et lui dire : « L’Eternel peut m’aider, comme Il peut aider tous ceux qui sont éloignés de Lui. Et bien que j’ai rendu mon âme impure, malgré cela, je viens demander une solution pour me rapprocher d’Hachem, au moins à partir de maintenant, car c’est certain, il y a une solution, même pour moi ! Je suis très conscient de mon impureté, mais pourquoi ne me laisserait-on pas m’approcher de Dieu, étudier la Torah, prier, me repentir? Est-ce qu’il n’y a plus d’espoir pour moi qui suis éloigné de Dieu ?» Nous devrions savoir que si on éprouve le désir de se tourner vers Dieu, si on cherche constamment le vrai Tsadik qui nous montre le chemin à suivre, nous accéderons au vrai repentir (Likoute Halakhot Birkath Hapéroth 5:15).

Alors, juste par cet élan du fond du cœur, Hachem a pitié de lui, et lui ouvre une porte de Téchouva…

Pour chacun de nous, la non-résignation malgré l’absence de solution, fera descendre malgré tout une solution nouvelle ! C’est le concept du « Pessa’h Chéni ! »

Tout le principe de Pessa’h est que le désespoir n’existe pas ! Ainsi, à l’époque de Rabbi Akiva, après qu’il eut perdu ses 24000 disciples par qui il devait transmettre la Torah pour toutes les générations de l’Assemblé d’Israël, il refit d’autres disciples, une seconde fois : c’était son Pessa’h Chéni ! 

Parmi ses nouveaux disciples au nombre de cinq, il y avait Rabbi Méir Ba’al Haness, par qui fut transmise toute la Torah révélée de son Maître ! Et il y avait surtout Rabbi Chim’on Bar Yo’haï, par qui fut transmise la Torah Cachée, le Zohar… qui puise à l’Arbre de Vie directement, capable d’apporter les solutions vraies pour la réparation de nos âmes…

Le Tsadik de la génération Rabbi Na’hman eut comme disciple Rabbi Nathan… mais « son » Pessa’h Chéni fut Rabbi Israël Ber Odesser zal, détenteur du Chant nouveau, du message et de la solution de la Délivrance finale : נ נח נחמ נחמן מאומן

‘Hag Saméa’h !
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